SHORT UNIVERSAL ENCYCLOPEDIA OF HUMAN RIGHTS

780 pages, 240 articles, textes fondamentaux et dictionnaire anglais-français-arabe

De la première introduction:

Est-il possible de mettre en place les principes de la pensée des droits de l’homme en l’absence d’historicité et sans spiritualisme théorique? Cependant, les composantes de base du problème demeurent, questionnant la subjectivité et l’environnement, la recherche continue des croyances, des racines et du devenir, la lecture des pensées, des situations, des institutions et des personnages avec un œil critique et suivant de près le développement et les échecs.

L’établissement de toute fondation doit inclure la progression, l’accumulation, les idées et les procédures qui mènent à la construction. De plus, il est nécessaire d’avoir une vision et des capacités imaginatives pour prévoir la situation humaine de différents anges afin d’ouvrir à la diversité. Ainsi, toute question connexe à l’être humain, à la politique, à la philosophie, à l’histoire, à la société et aux autres cherchera toujours des introductions soit en rejetant le positivisme, soit en assurant la dialectique. Il y aura toujours un questionnement continu, où l’enrichissement de la base incomplète avec l’éthique internationale et les valeurs provenant des expériences humaines, des inventions et des cultures, considérera les faits humains comme triviaux et partiels.

Derrière cet effort collectif, il y avait une prémonition de la pensée critique et la diversité affirmée de la vision du monde. C’était la condition pour que les droits de l’homme restent loin de l’idéologie et exclus du dogmatisme. Le désir était de combiner l’accumulation de la connaissance avec la critique de la connaissance, en ayant enfin la chance de vivre une période difficile et privée de l’histoire dans une société avec un projet controversé. Cependant, le mieux est de ruminer hier l’image d’un projet simplement absent et le fantasme de la croyance dans un rôle historique. 

Il est naïf d’imaginer que les droits de l’homme pourraient facilement disposer la politique-couronne politique en tant que pouvoir, suprématie et soumission asservie. Comme on dit, la fin justifie les moyens. Ainsi, le noble politique signifie la participation aux affaires publiques. C’est une implication énorme dans le fait de porter des responsabilités et d’accomplir des tâches. Cependant, cela exprime le grand besoin de plus en plus de mécanisme de protection des droits de l’homme et de plus de code d’éthique. De toute façon, les politiciens ont rejeté ces principes. En effet, ces principes étaient nécessaires à l’existence humaine pour restreindre la sape barbare qui pénétrait chaque cellule des principes physiques et moraux.

L’introduction de la culture des droits de l’homme non seulement dans les bibliothèques de l’élite et dans les archives des avocats, mais aussi dans tous les foyers, a été la seule échappatoire au blocage politique qui a dominé notre époque. Ce blocage porte les fruits de l’assassinat du politique, de la démolition des idéologies et du meurtre violent du rêve. De nombreuses formes de fondamentalisme et de chauvinisme isolé se sont infiltrées et sont apparues avec le visage hideux de la mondialisation. Le capitalisme s’est transformé en autorité absolue exploitant les pays et les sociétés. Ces nouvelles formes d’impérialisme dominant ont ostracisé les faibles en divisant le monde en divisions inégales, propagation de la pollution de l’air, armes de destruction massive, drogues et autres produits toxiques.

Les racines profondes des problèmes font face à ceux qui travaillent pour les droits de l’homme, restent dans la richesse obscène et la pauvreté infidèle; les guerres des pauvres /combattues par les armes des riches,  et la maladie, font la défaite victorieuse des batailles de développement dans le sud. Défendre les principes de base des droits de l’homme exige une compréhension minimale. En fait, la coopération limitée entre les groupes humains et les défenseurs de la dignité humaine a fait de l’augmentation du front international des droits de l’homme le moyen le plus important d’établir un contre-pouvoir capable d’équilibrer les nouvelles forces mondiales. Il est impossible que ce front devienne une force efficace sans le soutien de presque toutes les sections intéressées de la société par la pensée et la culture des droits de l’homme. Notre connaissance de la dialectique existante et la relation entre la pensée et l’action nous rendaient vigilants; pas optimiste quant à nos efforts théoriques. Dans l’état actuel des choses, ces efforts nous incitent à toujours être armés d’ambition de l’humanisation de demain.

Avec la participation de

MOHAMED HAFEZ YAKOUB * MONCEF MARZOUKI

VIOLETTE DAGUERRE * HUSSAIN ALOUDAT

HANI NESIRA * MOHAMED FAIQ * SHAFIC MASRI

AHMAD KHALED * NEJIB EL – QUSEIBI* MOHAMMED AMIN AL-MIDANI

HUSSAIN SHABAN * JAMAL AL – BANNA * SABER NAIL

BERNARD REY * HELENE JAFFE * ELOI MESSI METOGO

MAURICE BARTH * MICHELE VEUBRET

FRANCESC PALOMARS * HACHEMI JEGHAM

BONNIE CAMPBELL * ANTHONY CHASE * KAZEM HABIB

Les textes de

ABDEL RAHMAN AL – KAWAKIBI * MOHAMED MANDOUR

RAIF KHOURI * ALI AL – WARDI * GEORGE HENEIN

GREGOIRE HADDAD * HADI AL – ALAWI*

MOUAFAK EDDIN KOZBARI * TAHA HUSSAIN

ABDALLAH AL – ALAILI * MONZER ANBATAWI

2ème  edition 2018

Bissan Publishers – Beirut

La collaboration de

L’institut scandinave pour les droits de l’Homme/Fondation Haytham Manna

ISBN: 978-3899-11-240-5