LesMécanismes des Nations Unies et leurs modes opératoires

Session de formation sur les mécanismes des Nations Unies et leur mode opératoire.

((La mise en œuvre du programme a été faite conformément aux méthodes de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme reposant sur des sessions de formation répondant aux besoins des participants)).

L’Institut Scandinave (SIHR) a organisé, les 13-14 septembre 2014, une session de formation sur les mécanismes des Nations Unies et leurs modes opératoires en présence d’un groupe d’experts qualifiés:

-Dr. Mohamad Amin Al Midani, (professeur de droit et initiateur du programme arabe de l’Institut René Cassin à Strasbourg).

-Dr. Haytham Manna, Président de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme.

-Frej Feneich, Chef de la division Moyen Orient-Afrique du Nord au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.

-Dr Likaa Abou Ajeb (Institut Scandinave des Droits de l’Homme)

Ainsi que des activistes dans le domaine des droits de l’homme, originaires de sept pays (7): Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, France, Koweït, Royaume Uni et Syrie.

Vingt (20) participants et participantes étaient présents à la session pour y tirer le meilleur profit.

Le déroulé des travaux:

Prof. Amin Al Midani a pris la parole à deux reprises, le premier jour. Sa première intervention a porté sur les mécanismes de l’ONU et les moyens de protection des droits et libertés fondamentales dans les divers accords internationaux, nécessitant des dispositions effectives pour y aménager une réelle protection des droits.

  1. Al Midani a passé en revue les mécanismes contractuels figurant dans les dix commissions constituées à cet effet et validées par l’ONU. Un dispositif considéré comme une étape importante et fondamentale dans la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
  1. Al Midani a mis l’accent en outre sur d’autres mécanismes non contractuels qui assument néanmoins un rôle dans la défense des droits de l’homme, ainsi que des mécanismes régionaux opérant dans le cadre d’organisations régionales.

Dans la 2me partie du premier jour, Dr. Haytham Manna, Président du SIHR, a développé les voies et moyens de prévention de la torture, en préconisant de combattre cette tendance par la promotion d’une culture de la vie et une législation adéquate.

En préambule, il a passé en revue les positions hostiles à la torture, faisant valoir en quoi la sécurité de la personne (corps et esprit) se situe au cœur même de la conception des droits et constitue, à cet égard, un déterminant essentiel de la définition du concept de «crime de torture».

  1. Manna a énuméré les principes de base, tant sur le plan intellectuel que journalistique, devant servir à édifier un arsenal de protection de la personne humaine, à l’effet d’assurer une sécurité psychologique et corporelle.

Il a fourni des explications concernant l’accord visant à combattre le terrorisme, de même que la mission des commissions dérivées de cet accord.

Il a mis l’accent enfin sur le fait que la prévention dans le domaine de la torture et une mission à plusieurs niveaux, estimant en conclusion que le combat contre le terrorisme et sa prévention constituent des conditions essentielles à un redressement d’ordre civilisationnel et à une modification réelle concernant la dignité humaine et se droits, préludant à tout action visant à sortir de la loi de la jungle.

Le 2me jour

  1. Frej Feneich est intervenu à la tribune traitant plus particulièrement de l’idée d’un Examen Périodique Universel (EPR -UPR), ses objectifs quant à l’amélioration de la condition des droits de l’homme; le fait pour les états d’honorer leurs engagements dans le domaine des droits et des libertés.

Puis il a passé en revue les principes fondateurs et les fondements objectifs devant servir de référence.

Une séance de discussion s’en est ensuivie sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer la coopération internationale et régionale dans le domaine des droits de l’homme.

La séance s’est achevée par des recommandations et observations sur les moyens à mettre en œuvre en vue de renforcer la coopération entre les structures gouvernementales et non gouvernementales.

La séance finale

Elle a été marquée par l’intervention de la doctoresse Likaa Abo Ajeb sur la méthodologie académique visant à la rédaction des rapports de manière à expliciter clairement l’importance des objectifs.

A cette occasion, elle a dressé une typologie des rapports, particulièrement les rapports juridiques et leurs variétés, concluant ses propos par un exposé des diverses formes de rédaction d’un rapport du point de vue de sa structuration, ainsi que les outils nécessaires visant à établir un rapport cohérent tant au niveau de la rédaction que du style, que de la collecte des informations.

La séance s’est achevée par la présentation de plusieurs observations sur les règles à observer pour parvenir à un rapport de qualité remplissant pleinement les conditions à l’effet de servir de référence.